Quand votre enfant ne va pas bien, il présente de la fièvre et d’autres symptômes inquiétants vous ne savez pas si c’est de la pyélonéphrite ou non. Pour éviter une quelconque erreur dans le traitement, il est important de tout connaitre sur cette maladie. Afin que vous puissiez avoir quelques notions, voici des informations importantes qui pourront vous être utiles si votre enfant est victime de pyélonéphrite.
Définition de la pyélonéphrite
La pyélonéphrite est une contagion qui touche les reins. On l’appelle également « infection urinaire haute ». Elle est différente de la cystite qui affecte la vessie. Celle-ci est connue sous le nom d’infection urinaire basse. Cette maladie risque d’être grave si elle est obstructive, c’est-à-dire s’il y a un obstacle tel qu’un calcul sur les voies urinaires dans la partie de l’infection du rein. Face à situation, il est nécessaire d’effectuer un drainage des urines assez rapidement. Les impacts de la pyélonéphrite peuvent être désastreux.
Les symptômes de la pyélonéphrite
Une personne sera suspectée d’être atteint de pyélonéphrite si elle présente une fièvre élevée, cela pourrait être entre 38,5 et 40 °, parfois elle ressent des frissons et se sente très fatiguée. Chez un enfant, il pourra se plaindre de brûlures lorsqu’il fait pipi et il aura aussi besoin d’uriner fréquemment avec des envies pressantes ou des douleurs lombaires. Ses urines peuvent être troublées et dégager une odeur insupportable.
Cependant, pour un enfant de bas âge, il n’y a pas de signe particulier. La pyélonéphrite se présente souvent par une fièvre importante que l’enfant n’arrive pas à tolérer suivie de frissons, des mains et des pieds froids.
Le diagnostic de la maladie
Étant donné que la pyélonéphrite est une infection bactérienne, il est essentiel de la traiter urgemment. Il existe un nouveau test pour identifier les infections urinaires. Cela consiste à ce que vous prélevez un peu d’urine qui sera examinée dans le cabinet du médecin grâce à une bandelette urinaire. Ce nouveau test a été développé par des ingénieurs en biologie de l’université de Bath, les médecins utilisent ainsi des appareils photo pour smartphone.
Le dispositif est semblable à un test de grossesse. Il s’agit d’identifier si des bactéries sont présentes dans l’organisme et cela se fait en 25 minutes. Le processus est beaucoup plus rapide avec ce test comparé à celui des tests existants. De plus, l’examen effectué avec ce test est plus précis. Il peut être utilisé dans n’importe quel endroit ou pays.
C’est en utilisant la bandelette urinaire que le médecin pourra rechercher la présence de globules blancs et de nitrites. Il est également possible que vous fassiez le test vous-même. Mais, n’attendez pas longtemps pour lire le résultat, car une lecture trop tardive compromet la fiabilité de l’interprétation. Si la bandelette est négative, il ne s’agit pas de pyélonéphrite. Si elle est positive, il faudra faire un ECBU ou examen cytobactériologique des urines. Au cas où un germe est présent, sa sensibilité aux antibiotiques sera testée afin d’adapter le traitement antibiotique.
Les causes de la pyélonéphrite
Le germe qui cause souvent la pyélonéphrite est l’Escherichia coli. Mais, il existe d’autres microbes qui peuvent provoquer cette maladie. Les microbes partent du périnée et vont dans la vessie jusqu’aux reins lorsqu’il y a une anomalie de l’appareil urinaire tels que le reflux vésico-urétéral ou bien si les urines ne s’écoulent pas correctement. Chez les garçons, un prépuce étroit ou des adhérences étendues peuvent engendrer une infection urinaire.
Le traitement d’une infection urinaire
Quand la maladie est diagnostiquée, il faut effectuer rapidement un traitement antibiotique. Parfois, il est effectué par voie intraveineuse durant 48 heures, 72 pour les nourrissons suivis d’u relais oral pendant 8 jours. Cela dépend de l’âge et de l’état clinique de la personne atteinte, dans la plupart des cas l’enfant sera hospitalisé.
Pour prévenir la pyélonéphrite, il est indispensable de faire quelques gestes simples au quotidien. Ainsi, il faut boire suffisamment, faire pipi fréquemment, éviter la constipation et la traiter à temps, avoir une bonne hygiène locale. Pour cela, il vaut mieux utiliser un savon doux à pH neutre, essuyer l’avant et l’arrière de la fille. Il est également important de traiter l’oxyurose et rechercher s’il existe des signes d’instabilité vésicale.